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Les champs morphiques

 

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Il s’agit d’une théorie du biologiste de Ruppert Sheldrake selon laquelle chaque élément du vivant dépendrait d’un champ nommé champ morphique s’étendant dans l’espace et se prolongeant dans le temps. Chaque système naturel posséderait son propre champ façonnant atomes, molécules, civilisations, façons de penser, etc... 

A chaque fois qu’un système disparaîtrait, par exemple qu’une personne meurt, le champ qui l’organise cesse d’être mais les champs morphiques en conservent la mémoire. Ces informations conservées seraient susceptibles de se manifester à l’avenir par résonance - la résonance morphique - si les conditions physiques se présentaient un peu comme un logiciel ayant trouvé un support fonctionnerait de nouveau. A l’intérieur des champs morphiques, les informations se cumulent.

 

Ce modèle semble expliquer la possibilité de retrouver lors de la mise en place d’une constellation familiale tout ce qui a été dans les générations précédentes. La constellation familiale permet d’ouvrir ce champ - «le champ qui sait» - et de percevoir par résonance son contenu. 

 

Plus nous sommes présents, conscients, sans attente, dans une attitude de «non agir» plus nous aurons accès aux mémoires de ce champ, ce qui explique que différentes informations peuvent surgir à un moment donné de notre vie alors que nous n’y avions pas accès auparavant. Nous recevons en sommes la question à notre réponse en fonction de notre conscience et de notre évolution personnelle.

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[ Ruppert Sheldrake / Champs morphogénétiques / Mémoires / Modèle ]

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La conscience personnelle

 

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Il existe deux formes de consciences à l’oeuvre dans un système familial. La conscience personnelle d’un individu d’une part et la conscience collective inconsciente d’autre part qui suit d’autres principes. Leur opposition est à l’origine de bons nombres de drames familiaux. C’est le fait de savoir intuitivement ce qu’il faut faire pour être en accord avec les valeurs de notre famille. Cette conscience répond à plusieurs besoins. 

 

 

Le besoin d’appartenance

 

 

Nous avons mauvaise conscience lorsque que nous menaçons par nos actes notre droit d’appartenance à notre famille. A l’inverse, le fait de préserver ce droit nous procure un sentiment d’innocence. La mauvaise conscience provoque donc un sentiment de culpabilité tandis que la bonne conscience un sentiment d’innocence.

 

La conscience personnelle varie d’un groupe à l’autre puisque les conditions d’appartenance, les valeurs familiales, sont différentes d’une famille à l’autre.

 

 

L’équilibre entre prendre et donner

 

 

Vient ensuite le besoin dans notre conscience de maintenir un équilibre entre prendre et donner. Cela régit les relations des membres à l’intérieur du système familial. Lorsque nous recevons quelque chose nous éprouvons une pression qui nous oblige à rendre en donnant à notre tour pour maintenir un équilibre dans la relation. Si nous donnons un peu plus que nous avons reçu, la relation s’enrichira naturellement. A l’inverse, si nous subissons quelque chose de mal et que nous le rendons encore plus fort, l’échange s’aggravera négativement.

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[ Conscience / Equilibre / Pression / Relation ]

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La conscience collective

 

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La conscience collective est différente. Il s’agit d’une conscience collective inconsciente qui englobe la famille au sens large, y compris les membres des générations précédentes ayant subi un préjudice. Elle agit comme si tous avaient le même droit d’appartenance au système et veille à ce que chacun à l'intérieur de ce système ne soit écarté. Ainsi, tout exclu sera représenté par un descendant ultérieur qui vivra un destin difficile à son insu.

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[  Exclusion / Groupe / Préjudice / Droit d'appartenance ]

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L'ordre hierarchique

 

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Il existe un ordre hiérarchique basé sur l’ancienneté de l’appartenance au sein de la famille. Les grands-parents viennent avant les parents, les parents avant les enfants, l’enfant aîné avant le second et ainsi de suite. Si nous allons contre cet ordre rien ne fonctionne plus. C’est le désordre. Le fait de respecter la place de chacun et son droit d’appartenance au système rétablit l’ordre.

Lorsqu’un enfant expie pour les fautes d’un aïeul par exemple, il prend à son compte un destin qui n’est pas le sien et bouleverse cette hiérarchie. L’enfant bien qu’il agisse par amour sans en avoir conscience, poussé qu’il l’est par la conscience collective, s’approprie un destin qui ne lui appartient pas. Rendre hommage à cet aïeul permet de briser l’intrication dont est victime l’enfant.

 

Cette hiérarchie s’inverse dans les relations de couple lorsque nous avons eu plusieurs relations. La relation actuelle a préséance sur la précédente. 

 

A l’intérieur d’une organisation, d’un groupe, existe également une «hiérarchie chronologique» différente elle aussi de la fonction qu’occupe les différents membres de l’organisation

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[ Fonctionnement / Préséance / Rendre hommage / Respect ]

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Les mouvements de l'âme

 

 

Sous l’impulsion de Bert Hellinger, les constellations familiales n’ont cessé d’évoluer. Ainsi, les «mouvements de l’âme et de l’esprit» constituent la dernière évolution des constellations familiales. L’action y est réduite au minimum laissant se dévoiler le mouvement de résolution et de réconciliation dans une certaine mesure. 

 

Le rôle du constellateur, s’il semble plus réduit dans son intervention n’en est pas moins primordial car il veille à ce que les mouvements ne débouchent pas sur du vide et s’écartent ainsi de la solution.

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[ Evolution / Phénoménologie / Action / Vide ]

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